Pour autant, il est modélisé de plus en plus un renforcement dépressionnaire avec de nouvelles précipitations et toujours un certain redoux.
La plupart des modèles tendrait vers un renforcement du courant dépressionnaire ; comme s’il n’avait pas suffisamment plus, Dame Nature met davantage de perturbations : ces dernières devraient sans aucun doute faire déborder les nappes phréatiques sur fond de douceur relative.
A la recherche du printemps météo : qui l’aurait cru début Octobre ? et il y a un an ?
Le blocage anticyclonique prendrait le pouvoir pour au moins 7 jours à l’approche du début des vacances de Noel ; en l’occurrence, le point de condensation serait abaissé jusqu’au sol laissant la formation de brumes et brouillards récurrents.
Or, par conditions anticycloniques, la prévision est aléatoire sur la persistance ou non des nuages bas.
Quoi qu’il en soit, il ferait clairement froid.
Avec le début des congés de fête de fin d’année, les hautes pressions disparaitraient progressivement enfin c’est ce qui serait modélisé.
Un anticyclone, on sait souvent quand il arrive mais rarement quand il s’en va.
Dans le cas présent, une porte de sortie s’ouvrirait juste au moment du week-end du réveillon de Noel ; la prudence serait de mise car un fort coup de vent à tempête survient parfois après une longue période de temps calme.
La plupart des modélisations irait vers le retour d’un courant dépressionnaire ; cependant, les hautes pressions ne seraient jamais vraiment bien loin.
Par conséquent, exit les fortes précipitations mais plutot des perturbations atténuées dans la majorité des cas.
De plus, les régions bordant la Mer Méditerranée échapperaient aux intempéries.
La masse d’air serait des plus classiques.
Ainsi, le pays serait coupé en deux (Nord humide, Sud sec).
A priori, le courant dépressionnaire resterait dominant mais sans pour autant écraser l’anticyclone.
Nous retrouverions encore et toujours la dissymétrie Ouest (humide) /Sud-Est (sec) et des précipitations aléatoires sur le Nord-Est.
Avec le redoux, la limite pluie-neige remonterait sur l’ensemble des massifs.
Avec la récurrence de gouttes froides sur l’Espagne et sur le Portugal, le risque orageux aurait tendance à se généraliser.
Cependant, les hautes pressions britanniques puis Scandinaves tendraient à réduire l’activité électrique au quart Sud-Est de la France ; la masse d’air resterait estivale.
La pression atmosphérique redeviendrait élevée sur le Nord de la France.
En parallèle, les gouttes froides se feraient nombreuses sur le pourtour méditerranéen.
D’où des dégradations assez fréquentes et potentiellement intenses sur le Languedoc, le Roussillon, la PACA et la Corse.
Et si c’était la pleine de Vendredi matin la plus intense ? Certes les coefficients de marées ne seraient « que » de 105.
Pour autant, la houle serait plus forte que les jours précédents : même avec des hauteurs d’eau à peine plus basses, le risque de submersion marine serait des plus forts surtout si c’est en marge d’une nouvelle marée de tempête.
Ce qui semble en revanche plus fiable, ce serait l’accumulation d’eau supplémentaire.
En fin de week-end, les hautes pressions reviendraient par l’Ouest provoquant la bascule vers un flux plus nordique : la neige reviendrait alors sur les Vosges, le Jura et plus présente encore sur le Nord des Alpes.
Quelques divergences sur le positionnement de l’anticyclone ; a priori, il reviendrait sur les îles britanniques et résisterait sur l’Ouest de la France.
La principale conséquence serait moins d’averses sur le pays et une limite pluie-neige continuant de descendre.
Le pic de la canicule pourrait être atteint le Vendredi sur l’Ouest, le Samedi ou le Dimanche sur l’Est avec des pointes pouvant atteindre voire dépasser les 40°C.
Ce nouveau coup de chalumeau interviendrait à l’avant d’une dégradation orageuse moins organisée et potentiellement moins intense que celle de Juin dernier.
A confirmer vu l’échéance lointaine pour ce type de prévisions.
Quoi qu’il en soit, la sécheresse pourrait encore s’accentuer, le risque d’incendies de foret avec.
Vers un flux d’Ouest anticyclonique ? le blocage perdurerait mais avec une orientation plus maritime ; la conséquence serait un air plus « frais » mais les températures pourraient rester chaudes ; une aridification en cours de notre pays ?
Le week-end de Paques s’annoncerait sous de meilleurs hospices avec le retour (temporaire ?) des hautes pressions sur le pays.
Avec des coefficients de marée atteignant les 103 et les basses pressions au large puis sur la France, la houle pourrait arriver sur les côtes engendrant un risque de submersion marine les 18 et 19.
Côté temps, une dégradation arriverait par l’Ouest avant une généralisation et donc sur les régions bordant la Mer Méditerranée.
La tendance irait vers un courant dépressionnaire sur le Nord et l’Ouest mais avec le retour des hautes pressions sur le Sud-Est ; le flux serait alors d’Ouest-Sud-Ouest maintenant une masse d’air printanière !
La première tempête automnale durant le week-end des 25 et 26 ?
Vu l’échéance, la prévision a largement le temps d’être remanié ; pour autant, les grandes lignes commencent à apparaitre avec une nouveau renforcement du système dépressionnaire britannique et s’étendant jusque vers la Scandinavie.
Ce serait la porte ouverte à une ou plusieurs « bombes » avant le retour partiel des hautes pressions sur l’Océan Atlantique et le basculement du flux au Nord-Est.
Vers un dégradé Nord (humide) / Sud (sec) ?
Ce seraient les premières tendances : dans tous les cas, la houle serait toujours d’actualité sur les côtes à l’occasion d’une marée exceptionnelle de coefficient…24 !
Le courant océanique d’Ouest prendrait des allures à peine nordique en début de période ; par conséquent, la configuration permettrait à la houle d’entrer en Manche ; cette situation serait à surveiller si un creusement dépressionnaire devait se faire ; en effet, les Jeudi 14 et Vendredi 15 Janvier 2021, des marées atteindraient le coefficient 94.
Autrement, les perturbations défileraient d’Ouest en Est épargnant le pourtour méditerranéen sur fond de douceur ; cependant, il faudrait surveiller un épisode neigeux possible sur le Nord-Est de la France.
Par la suite, entre le 20 et le 24 Janvier 2021, on se dirigerait vers un flux océanique de secteur Sud-Ouest à Ouest.
La modélisation semble assez claire à ce sujet. Seule son intensité semblerait aléatoire ce qui est logique vu l’échéance lointaine.
Quoi qu’il en soit, le retour des pluies durables serait plus que jamais d’actualité au moins sur le quart Nord-Ouest, tout comme la douceur sur l’ensemble de la France.
Le courant océanique devrait perdurer en partie grâce notamment à la mise en place d’un système dépressionnaire. Ce système se situerait sur les îles britanniques puis sur le Bénélux.
Avec le retour de l’anticyclone dès le Jeudi 24, le rafraichissement voire le refroidissement serait brutal en montagne.
En plaine, la baisse des températures serait aussi marquée ; pour autant, la masse d’air redeviendrait de saison.
Le jour de Noel devrait être marqué par un courant nordique laissant penser qu’il pourrait neiger au moins sur le Centre Est.