Prévisions saisonnières pour la France et le reste de l'Europe
1ère quinzaine
Du 1er jusque vers le 15, les indices
liés aux océans AO (Arctique) et NAO (Atlantique Nord) ainsi que
les modèles de prévisions à très long terme tendraient vers un
anticyclone Scandinave et un retour en force des basses
pressions britanniques ; la jonction avec le système
dépressionnaire espagnol permettrait d'avoir de nombreuses
perturbations sur la France avec une dissymétrie air doux et air
froid assez flagrante entre l'Ouest et l'Est de l'hexagone.
Côté mer, il faudrait surveiller la houle longue qui surgirait
dans une telle configuration : avec les coefficients culminant à
116 les 11 et 12 Mars 2024, le risque de submersion marine
pourrait atteindre des niveaux peu courants.
2ème quinzaine
Du 16 jusque que vers le 31, pas de changements a priori ; toujours un temps dépressionnaire sur l'Ouest, plus continental sur l'Est.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest/Est.
Sur le Sud du pays : Sud/Est.
Bilan
Le
début du printemps météorologique 2024 aurait des allures encore
hivernales sur le Nord-Est et sur l'ensemble des massifs ;
l'anomalie thermique globale fleurterait avec la normale (+0,25°C).
Pour autant, l'influence océanique serait plus grande avec des
accumulations d'eau importantes (+30%) et une houle à surveiller
au moment des grandes marées presque décennales voire
potentiellement centenales (si "grosse" décôte/surcote).
Avec la surcote, les hauteurs d'eau relevées seraient presque
inédites par endroit dans une telle configuration.
AVRIL 2024
1ère quinzaine
Du
1er jusque vers le 15, tous les paramètres liés au
soleil seraient au plus bas.
On se dirigerait alors vers un bloc anticyclonique majoritaire
sur les îles britanniques et une présence massive des basses
pressions sur le pourtour méditerranéen pouvant remonter jusque
vers l'Allemagne.
Avec les marées coefficient 113 le 9 Avril, la décote serait
importante.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, pas de changements à attendre ;
le blocage anticyclonique devrait perdurer, le flux continental
avec.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Nord-Est.
Sur le Sud du pays : Est.
Bilan
Le
coeur du printemps météo serait fidèle au dicton "en Avril, ne
te découvres pas d'un fil".
Un flux continental et nordique dominant qui aurait des
conséquences en terme de gel (agriculture) au vu des
températures basses : cette situation serait remarquée sur la
moitié Nord de la France.
Les grandes marées des 7 au 10 Avril 2024 seraient alors d'un
grand calme.
D'où une anomalie thermique globale fraiche (-0,5°C).
Plus au Sud, le vent d'Est aurait tendance à y généraliser
l'instabilité prenant la forme de potentielles dégradations
orageuses intenses.
MAI 2024
1ère
quinzaine
Du
1er jusque vers le 7, les paramètres liés au soleil
seraient au plus bas laissant penser à une dominante
anticyclonique sur le pays et à une récurrence de gouttes
froides espagnoles/portuguaises.
Dans un tel cas, le flux serait orienté secteur Sud-Est à Sud
favorisant de l'instabilité sur une grande moitié Ouest ;
évidemment, cette tendance devra être confirmée par les modèles
déterministes à court terme.
Du 8 jusque vers le 15, le flux d'électrons
serait au plus haut tandis que le champ magnétique accuserait
une chute ; le champ de pression remonterait sur le Sud et l'Est
avec la jonction possible de l'anticyclone des Açores et son
homologue Scandinave.
Le système dépressionnaire reprendrait ses droits sur les îles
britanniques.
Nous aurions alors un flux de Sud-Ouest relativement
dépressionnaire sur le pays apportant un certain redoux sauf sur
les côtes de la Manche (fraicheur ?)!
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 25, pas de changement a priori :
toujours une certaine chaleur parfois remarquable notamment sur
le quart Sud-Est de la France.
Du 26 jusque vers le 31, les paramètres
solaires seraient aléatoires ; dans une telle configuration,
aucun centre d'action ne serait dominant favorisant une sorte de
marais barométrique.
Les matinées seraient ensoleillées, les après-midi marquées par
de l'instabilité notamment au maximum de la convection thermique
(vers 16h).
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
La
fin du printemps météorologique serait déjà plus classique.
La masse d'air pourrait limite prendre un aspect estival par
moment (anomalie globale +0,5°C) aidée par un bon ensoleillement
(+20%).
Le printemps
météorologique 2024 serait bien parti pour être humide ;
pour autant, l'ensoleillement et les températures moyennes
seraient globalement des plus classiques.
JUIN 2024
1ère
quinzaine
Du 1er jusque vers
le 15, les paramètres solaires resteraient aléatoires
laissant penser à la persistance d'un marais barométrique ; pour
autant, le blocage anticyclonique se renforcerait sur l'Europe
centrale avec une extension sur le Royaume Uni.
En parallèle, une récurrence de gouttes froides espagnoles se
mettrait en place.
Le
flux de Sud-Est serait à la fois chaud et instable ; une telle
configuration favoriserait des offensives orageuses récurrentes
sur l'Ouest et l'ensemble des massifs.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, pas de changement a priori ;
toujours un vent dominant de secteur Sud-Est apportant de
fréquents grains avec des accumulations d'eau à surveiller.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Sud-Est.
Sur le Sud du pays : Sud-Sud-Est.
Bilan
L'été
météorologique 2024 débuterait en fanfare avec un flux de Sud à
Sud-Est advectant de l'air chaud et instable.
Ce type de situation favoriserait de nombreux épisodes orageux ;
évidemment, vu l'échéance à des années lumières, il faudra
utiliser les modèles de prévisions habituels pour entrer dans
les détails.
Une configuration qui mettrait à mal le Hellfest.
Dans ces conditions, des coups de chaud seraient fort probables
(anomalie +1°C) sur fond d'humidité très
présente (+30%) et d'un ensoleillement assez classique.
Tendance pour l'été 2024 (Juillet, Aout) et le début
de l'automne (Septembre)
JUILLET 2024
Du
1er jusque vers le 31, les paramètres solaires
atteindraient des sommets ; par conséquent, le système
dépressionnaire reprendrait le pouvoir sur les îles britanniques
permettant aux perturbations de revenir plus massivement sur le
Nord de la France.
Le flux océanique reprendrait de vigueur alors qu'au Sud, les hautes pressions apporteraient un temps sec.
En gros
Le
coeur de l'été météo 2024 pourrait prendre des allures
cauchemardesques pour les vacanciers comptant aller sur les
plages du Nord et de l'Ouest.
Le courant océanique apporterait une certaine humidité avec un ressenti plutot automnal malgré une douceur des minimales notamment.
Au Sud de la Loire, le temps virerait assez rapidement vers un bon ensoleillement.
D'où une anomalie thermique globale relevant du "classique" (anomalie +0,25°C) mais avec de fortes disparités et un ressenti parfois automnal.
AOUT 2024
Du
1er jusque vers le 31, les paramètres liés au soleil
seraient de nouveau fortement aléatoire ; dans une telle
configuration, un marais barométrique se ferait sur le pays ; il
n'y aurait pas de centres d'action (anticyclone, dépression)
véritablement dominant mais suffisant pour générer à la fois
fortes chaleurs et humidité.
Dans l'ensemble
La fin de l'été météorologique 2024 pourrait être très électrique avec une masse d'air plus chaude que la normale de la période 1991-2020 (anomalie thermique +1°C).
Les précipitations se feraient très aléatoires mais avec un excédent possible notamment sur les orages en fin de journée/soirée et un ensoleillement des plus classiques.
L'été météorologique 2024 se ferait
dans une masse d'air plus chaude que la normale de la
période 1991-2020 (+0,5°C global) mais aussi pas mal
d'humidité prenant la forme d'orages.
SEPTEMBRE 2024
Du
1er jusque vers le 30, les premières tendances iraient
vers une dominante anticyclonique sur l'Est et le Sud de la
France.
Le
Nord-Ouest pourrait être sous influence dépressionnaire de par
un système revenant sur les îles britanniques.
Au final
Le début de l'automne météorologique 2024 ne renfermerait rien de particulier : humidité vers les côtes de la Manche, temps d'été ailleurs.
Le seul intéret viendrait probablement de la houle en marge des coefficients de marée atteignant les 115 vers le 19.