L’anticyclone BEATE pourrait s’installer durablement sur le pays, du moins sur le Sud ; plus au Nord, l’influence dépressionnaire serait à peine moins marqué : seules les précipitations se feraient plus rares mais dans une masse d’air encore douces.
La dernière semaine de Janvier marquée par un blocage anticyclonique ?
Il n’y aurait pas de phénomènes d’inversion mais le flux resterait à l’Ouest ; la plupart du temps, les nuages bas domineraient la matinée avant de se dissiper ; à la place, soit du soleil (Sud), soit des averses (Nord).
Un semblant de courant d’Ouest pourrait se faire au moment du plus grand chassé croisé de l’année sur les routes ; les Juilletistes reviendraient surchauffées, les Aoutiens auraient a priori bien plus de mal à faire aussi bien, on ne sait jamais…
La modélisation dite ensembliste hésiterait entre un flux d’Ouest anticyclonique et un courant dépressionnaire ; la modélisation saisonnière serait plus favorable à un temps automnal.
Il se pourrait qu’il y ait un peu des deux pour les Aoutiens durant cette première décade : alternance entre averses et éclaircies surtout au Nord de la Loire.
Le week-end pourrait être plus anticyclonique et donc potentiellement plus calme : la douceur voire la chaleur serait alors au rendez-vous sur la plupart des régions.
En début de semaine suivante, les basses pressions reprendraient le pouvoir, l’instabilité avec.
Le champ de pression resterait au plus bas avec une potentielle généralisation de l’instabilité ; la masse d’air serait plutot chaude pour la saison.
Après une courte période anticyclonique, les perturbations reviendraient à la faveur d’un abaissement du champ de pression ; avec le flux de Sud, les précipitations auraient tendance à se généraliser et donc à concerner également le pourtour méditerranéen, le tout dans une certaine douceur.
Vers des grandes marées relevant du grand classique ? Les marées intermédiaires ont été marquées par la tempête AURORE ; au vu de l’échéance, il est impossible de prévoir la moindre tempête.
Pour autant, les grandes lignes iraient vers un maintien dépressionnaire sur le proche Atlantique ; le train de houle généré arriverait sur les côtes un peu comme ce qu’il y a eu en Octobre !
Côté temps, le dégradé Nord (humide) / Sud (sec) serait assez d’actualité ce qui n’aurait rien de scandaleux à cette période de l’année.
Les basses pressions dominent outrageusement le Nord de l’Europe laissant rarement l’anticyclone venir nous rendre visite.
Pourtant, rien n’est impossible comme le prouve le jour de Noel.
Cependant, la fin de l’année serait marquée par une potentielle forte tempête le 27 Décembre 2020.
Outre le vent, il va falloir surveiller le froid et la pluviométrie ; le froid car la température en altitude devrait fortement chuter ; elle permettrait le retour (ou l’arrivée) de la neige en plaine dans certains secteurs !
Côté pluviométrie, elle serait clairement à surveiller ; par endroit, les nappes phréatiques saturent ou sont sur le point de l’être.
Les déplacements sont officiellement interdits durant la nuit du réveillon.
Or, pour aller ou revenir de chez les proches ou amis, Dame Nature ne connait pas d’heure.
Avec les précipitations prévues encore intenses, les cours d’eau vont clairement déborder !
Par conséquent, grande prudence si vous vous déplacez durant la seconde semaine des vacances de Noel !
La première décade de Janvier, notamment la rentrée scolaire, se ferait sous tension dans tous les sens du terme.
Entre le retour des vacances de Noel et la forte agitation prévue dans le ciel, la situation mériterait une certaine surveillance.
En effet, rares sont les rentrées de Janvier à se faire dans le calme ; pourtant Dame Nature n’a pas annoncé que la vaccination contre le temps « pourri » serait obligatoire…
Concrètement, les basses pressions seraient donc dominantes et sur des coefficients de marée dépassant les 70 le Lundi de la rentrée.
Or, avec la surcote, il n’y aurait pas de soucis sur les côtes de la Manche.
En revanche, celles de l’Atlantique souffriraient ; et l’année 2021 est clairement celle du danger pour ces côtes ; les marées ne dépasseraient que rarement les coefficients 100 ; cette situation aboutirait à très peu de marnage, différence de hauteur d’eau entre la marée basse et la marée haute.
Avec une forte houle, l’érosion va considérablement s’accentuer !