La fin du mois serait marquée par une pulsion chaude comme il pourrait y en avoir assez souvent ; elle proviendrait d’une goutte froide espagnole qui remonterait jusque vers le Nord de la France ; de l’air chaud et instable serait présent avec pour conséquence la formation de système orageux.
Là aussi l’échéance lointaine empêche de confirmer la prévision.
A nouveau le champ de pression chuterait sur la France laissant place à une composante Sud-Ouest : les basses pressions britanniques favoriseraient le défilé de perturbations dans un air à peine rafraichi sur l’Ouest mais bien réchauffé ailleurs.
De nouveau, les basses pressions pourraient revenir par l’Ouest notamment via le Golfe de Gascogne sous forme d’une potentielle dégradation orageuse (à confirmer vu l’échéance).
Cette dégradation aurait tendance à se généraliser à tout le pays en cours de week-end et début de semaine suivante.
Côté grandes marées, les coefficients atteindraient les 101 le Lundi ; si la surcote serait possible, la houle n’est pour l’instant pas prévue intense : là aussi la confirmation est de mise.
En revanche, la masse d’air resterait douce malgré une baisse du mercure.
A la base, les modèles tendaient vers des hautes pressions à perte de vue ; finalement, le scénario dépressionnaire pourrait se maintenir voire même peut-être s’amplifier.
Nous privilégions un scénario « intermédiaire » : les hautes pressions pourraient se reformer sur l’Océan mais n’empêcherait pas une dépression de circuler notamment sur l’Est et le Sud.
La conséquence serait un basculement temporaire du flux au Nord-Ouest apportant pas mal de grains et une fraicheur assez relative.
Un semblant de courant d’Ouest pourrait se faire au moment du plus grand chassé croisé de l’année sur les routes ; les Juilletistes reviendraient surchauffées, les Aoutiens auraient a priori bien plus de mal à faire aussi bien, on ne sait jamais…
La modélisation dite ensembliste hésiterait entre un flux d’Ouest anticyclonique et un courant dépressionnaire ; la modélisation saisonnière serait plus favorable à un temps automnal.
Il se pourrait qu’il y ait un peu des deux pour les Aoutiens durant cette première décade : alternance entre averses et éclaircies surtout au Nord de la Loire.
Après une courte période anticyclonique, les perturbations reviendraient à la faveur d’un abaissement du champ de pression ; avec le flux de Sud, les précipitations auraient tendance à se généraliser et donc à concerner également le pourtour méditerranéen, le tout dans une certaine douceur.
Vers des grandes marées relevant du grand classique ? Les marées intermédiaires ont été marquées par la tempête AURORE ; au vu de l’échéance, il est impossible de prévoir la moindre tempête.
Pour autant, les grandes lignes iraient vers un maintien dépressionnaire sur le proche Atlantique ; le train de houle généré arriverait sur les côtes un peu comme ce qu’il y a eu en Octobre !
Côté temps, le dégradé Nord (humide) / Sud (sec) serait assez d’actualité ce qui n’aurait rien de scandaleux à cette période de l’année.
Le courant océanique pourrait s’installer durablement sur le pays ; par conséquent, la pluviométrie reprendrait des couleurs avec des accumulations d’eau potentiellement à surveiller sur le Nord.
Sur les côtes, l’agitation serait de mise à l’approche des grandes marées.
Quant au quart Sud-Est, le vent d’Ouest garantirait un temps sec et assez chaud.
Le système dépressionnaire prendrait de l’ampleur sur l’Islande et le Royaume Uni ce qui pourrait générer un train de houle intense sur les côtes françaises : si la prévision se confirme, alors les grandes marées (coefficient 107 et 108 les 7 et 8) seraient à surveiller !
Côté temps, il faudrait surveiller le vent et la pluie sur le Nord et l’Ouest, uniquement le Mistral sur le quart Sud-Est.
ça ferait pour la seconde année consécutive qu’un fort coup de vent se produirait ; en effet, en 2020, la tempête Alex touchait de plein fouet la France : notre vidéo à Pornichet sur https://www.youtube.com/watch?v=nbe2vwrt-5o
Cependant, l’anticyclone GAYA a résisté bien plus que prévu, empêchant tout retour de courant d’Ouest : de quoi démarrer la saison automnale en douceur et même en fortes chaleurs.
Le Mardi 7 Septembre 2021 fut marqué par une des journées les plus chaudes jamais enregistrées pour un mois de Septembre.
Cette forte chaleur (30,4°C) a favorisé le phénomène de dilatation : à l’origine, il devait y avoir une décote mais ce fut une surcote de 7 cm qui fut relevée.
Hormis le CEP qui met un anticyclone Scandinave avec un déploiement de la dorsale sur le Royaume Uni, les autres modèles tendraient vers un flux de Sud à Sud-Ouest toujours aussi mou.
Cependant, au large, l’agitation serait intense avec une succession de dépression en Islande à 975 hPa voire moins.
La houle générée parviendrait jusqu’à l’ensemble des côtes ce qui pourrait nécessiter une surveillance avec les coefficients de marées dépassant les 100 ; pour autant, il y a de fortes chances qu’on se dirige vers du « grand classique ».
Côté temps, ce serait globalement toujours le printemps.
Les scénarios prévoyant le retour de l’hiver sembleraient reporter de jour en jour.
La tendance qui ressortirait serait un dégradé Est (continental) / Ouest (océanique ?) un peu plus prononcé.
Ainsi, les températures pourraient davantage baisser sur le Nord-Est de la France ; l’amplitude thermique serait alors plus important entre Brest et Strasbourg pour ne citer que ces deux villes.
Vers une intensification du courant d’Ouest ? La modélisation semblerait claire à ce sujet d’autant plus qu’il y aurait des marées de coefficient culminant à 93.
Il faudrait alors surveiller la conjonction surcote et pleine mer.
Côté temps, hormis le quart Sud-Est protégé par le vent d’Ouest, les précipitations seraient nombreuses.
Les hautes pressions pourraient revenir par l’Ouest ce qui aurait pour conséquences la bascule vers un flux plus nordique.
Certes, le champ de pression serait à la hausse mais il n’empêcherait pas un défilé d’averses ; le refroidissement d’altitude aboutirait à un abaissement de la limite pluie-neige sur l’ensemble des massifs. Vers le retour de la neige en plaine pour les vacances ?
Les basses pressions dominent outrageusement le Nord de l’Europe laissant rarement l’anticyclone venir nous rendre visite.
Pourtant, rien n’est impossible comme le prouve le jour de Noel.
Cependant, la fin de l’année serait marquée par une potentielle forte tempête le 27 Décembre 2020.
Outre le vent, il va falloir surveiller le froid et la pluviométrie ; le froid car la température en altitude devrait fortement chuter ; elle permettrait le retour (ou l’arrivée) de la neige en plaine dans certains secteurs !
Côté pluviométrie, elle serait clairement à surveiller ; par endroit, les nappes phréatiques saturent ou sont sur le point de l’être.
Les déplacements sont officiellement interdits durant la nuit du réveillon.
Or, pour aller ou revenir de chez les proches ou amis, Dame Nature ne connait pas d’heure.
Avec les précipitations prévues encore intenses, les cours d’eau vont clairement déborder !
Par conséquent, grande prudence si vous vous déplacez durant la seconde semaine des vacances de Noel !
La première décade de Janvier, notamment la rentrée scolaire, se ferait sous tension dans tous les sens du terme.
Entre le retour des vacances de Noel et la forte agitation prévue dans le ciel, la situation mériterait une certaine surveillance.
En effet, rares sont les rentrées de Janvier à se faire dans le calme ; pourtant Dame Nature n’a pas annoncé que la vaccination contre le temps « pourri » serait obligatoire…
Concrètement, les basses pressions seraient donc dominantes et sur des coefficients de marée dépassant les 70 le Lundi de la rentrée.
Or, avec la surcote, il n’y aurait pas de soucis sur les côtes de la Manche.
En revanche, celles de l’Atlantique souffriraient ; et l’année 2021 est clairement celle du danger pour ces côtes ; les marées ne dépasseraient que rarement les coefficients 100 ; cette situation aboutirait à très peu de marnage, différence de hauteur d’eau entre la marée basse et la marée haute.
Avec une forte houle, l’érosion va considérablement s’accentuer !