La modélisation semblerait en accord pour remettre la circulation océanique d’Ouest.
Comme souvent, après une longue période de « temps calme » sur l’Atlantique, il faudrait surveiller la première dépression ; cette dernière pourrait générer un coup de vent.
Côté temps, sans surprise, les précipitations se produiraient sur l’Ouest et le Nord de la France.
Le quart Sud-Est serait au sec dans une telle situation.
Le courant d’Ouest resterait très actif ce qui poserait problème avec les coefficients de marée prévus durant cette période.
Les coefficients atteindraient les 115 soit des hauteurs d’eau théoriques similaires à celles de début Mars.
La différence serait que la surcote serait plus importante encore et la houle d’actualité.
Le risque de vagues submersion atteindrait des niveaux inégalés pour un mois de Septembre.
D’où une surveillance accrue pour cette période de grandes hauteurs d’eau.
Ce serait très rare d’avoir à la fois la houle et la surcote en plein pendant les grandes marées ; on a plutôt la situation comme celle de 2022 https://www.youtube.com/watch?v=UJ4zorcZyOU
Au niveau de la couleur du ciel, le gris dominerait les débats avec des accumulations d’eau qui poseraient problème là aussi.
Et comme sur la période précédente, la PACA et la Corse resteraient aux abris au prix d’un vent d’Ouest fort.
Il n’y aurait toujours pas de véritables accalmies sur le plan du défilé de précipitations ; peu courant que les orages soient aussi forts et fréquents sur l’Est du pays ; d’autres salves orageuses y sont possibles.
Une amélioration serait probable une nouvelle fois par le Sud via la remontée de la pression atmosphérique.
La chaleur forte en profiterait pour regagner du terrain avant d’entamer le pont du 15 Aout.
Une composante nordique apporterait un refroidissement en altitude ; l’isotherme 0°C situé à 850 hPa (environ 1450 mètres) parviendrait à aller jusque vers le Sud de la France ; au vu des précipitations, l’enneigement pourrait redevenir optimale.
En plaine, en dehors du pourtour méditerranéen au sec, le temps serait pluvieux avec un vent souvent modéré à fort.
Les différentes modélisations porteraient sur le maintien d’un courant de secteur Ouest-Sud-Ouest ; dans une telle configuration, la limite pluie-neige pourrait remonter un peu sur l’ensemble des massifs ; en plaine, peu de gens avec toujours une pression atmosphérique moyenne située sous les 1015 hPa et un défilé de perturbations.
Les accumulations d’eau seraient à surveiller par endroit.
La prévision météorologique est rendue compliquée à échéance courte (48 heures) par la récurrence des gouttes froides ; ces dernières occuperaient une nouvelle fois le Golfe de Gascogne, l’Espagne, le Portugal. En été, cette situation a donné lieu à des « plumes » de chaleur suivies parfois d’orage souvent confirmées 72 heures avant. Courant Décembre et plus globalement durant l’hiver, cette situation peut donner lieu à un froid vif et parfois humide.
Ce qui compte essentiellement sont les températures en altitude : bien souvent, il faut -5°C à l’altitude 850 hPa (environ 1450 mètres) et -25°C à l’altitude 500 hPa (environ 5550 mètres) pour avoir de la neige, même si au sol il y a 5 voire parfois 10°C !
Concernant les prochains jours, la prévision de neige en plaine va clairement dépendre de l’intensité et du positionnement non pas d’une mais d’au moins deux dépressions.
La première dépression, appelée COLLEEN, circulerait sur le Golfe de Gascogne ; le conflit de masses d’air entre l’air océanique et le flux continental devrait se situer au niveau de Bordeaux, Toulouse : à l’Est et au Nord de cette zone, le risque de neige sur les collines voire en plaine serait particulièrement important entre Lundi 12 Décembre 2022 après-midi et Mardi 13 Décembre 2022 matin. Au Nord de la France, le risque de neige est plus ou moins modélisé sous formes d’averses dites pré frontales (à l’avant de la perturbation).
En parallèle, une autre dépression, intitulée DORA, plus virulente, pourrait remonter jusqu’au large du Finistère. Mardi 13 Décembre 2022 au petit matin, elle advecterait un air doux sur le Sud notamment sur l’Aquitaine ; cependant, elle renforcerait le flux continental. D’où un conflit de masses d’air qui pourrait se produire soit sur le Sud Bretagne soit sur la Vendée, le Poitou, le Nord du Massif Central et le Nord des Alpes : d’ailleurs, sur ces derniers secteurs, il faudrait surveiller le risque d’avalanches.
Avec -5°C à 850 hPa et -25°C à 500 hPa, -3°C au sol, le risque de neige dite de redoux (ou neige collante) serait important sur la Bretagne, le Maine et Loire, le Centre, et plus globalement sur une vaste zone allant de la Normandie à l’Alsace en passant par l’Ile de France (fiabilité 2,75/5).
Lors de ce type d’épisode, ce ne sont pas quelques centimètres qui pourraient tomber mais parfois 10 cm avant que le redoux ne fasse tout fondre !
Par la suite, Mercredi 14 le conflit de masses d’air serait reporté au niveau de la Seine : ainsi, le risque neigeux concernerait le Nord et l’Est de la Seine, à savoir la Picardie, le Nord, le Pas de Calais, les Ardennes voire les Vosges.
Cependant, la fiabilité tombe 2,5/5 (50%).
Sur les massifs, le risque d’avalanches serait au maximum avec le redoux fragilisant le manteau neigeux.
Jeudi 15, Vendredi 16 et Samedi 17, le refroidissement serait possible en altitude laissant penser au retour de la neige sur l’ensemble des massifs. On surveillerait le refroidissement vers les côtes de la Manche et le Nord-Ouest de la France : de là à envisager un nouveau risque de neige, la fiabilité est beaucoup trop lointaine pour en donner les détails.
Le courant océanique d’Ouest pourrait rester intense jusqu’en début de week-end avec une bascule du vent en fin d’échéance ; cette bascule pourrait réduire le risque de fortes précipitations (à confirmer).
Au final, seul le pourtour méditerranéen pourrait rester à l’écart des intempéries.
Le vent serait de secteur Ouest mais sur fond de pression atmosphérique orientée à la hausse ; à la base, l’anticyclone devait revenir par l’Ouest mais il semblerait que ce soit encore décalé dans le temps (là aussi c’est à confirmer).
Quoi qu’il en soit, les précipitations se feraient plus rares et la masse d’air assez stable.
Dans cette météo digne d’un plein été, une évolution orageuse serait probable ; en effet, une goutte froide espagnole remonterait par le Golfe de Gascogne : elle générerait une advection d’air chaud et particulièrement instable sur l’Ouest puis sur le reste de l’hexagone.
Évidemment, vu l’échéance, il est impossible d’en dire davantage à ce sujet.
Cette situation serait peu habituelle pour la période avec le maintien de l’anticyclone Scandinave ; nous pourrions alors un flux de Sud-Est en continu sur la France.
L’intensité de ce flux dépendrait de celle des gouttes froides espagnoles en l’occurrence.
Par conséquent, il ne serait pas impossible que les températures relevées soient plus élevées que celles indiquées déjà hors normes !
Les plus grandes hauteurs d’eau seraient relevées les 4 et 5 Mars avec une houle particulièrement présente ; pour autant, le risque de surcote serait a priori écarté (à confirmer) au vu du retour d’une dorsale par le Sud (et l’Ouest ?).
Côté temps, avec un flux devenant continental, l’ensoleillement en prendrait un coup et les rares précipitations cantonnées au Sud de la France (pour une fois).
Vers un blocage anticyclonique « partiel » ? Les hautes pressions pourraient dominer les îles britanniques engendrant un flux dominant d’Est à Nord-Est.
Pour autant, en cours de période, des gouttes froides voire un véritable système dépressionnaire prendrait forme sur le Portugal et sur l’Espagne : le flux basculerait au secteur Sudavec des précipitations pouvant revenir sous forme d’averses et surtout sur fond de radoucissement.
Une dépression assez creuse arriverait sur des coefficients de marées encore élevées ; la prudence serait alors encore de mise sur les côtes notamment celles de la Manche.
Dans l’intérieur des terres, ce serait la neige dont il faudrait faire attention notamment lors des premiers départs en vacances d’hiver le Samedi.
Le point positif serait la douceur des températures.
Le courant océanique d’Ouest pourrait s’installer durablement avec défilés de perturbations et douceur.
Les hautes pressions s’affaisseraient de nouveau sur le Nord de la France au moment du 15 Aout ; la parenthèse quasi estivale y prendrait alors déjà fin.
Plus au Sud, l’ensoleillement bon résisterait prolongeant encore les congés d’été dans la chaleur.
Le vent dominant serait orienté davantage plein Ouest ; vous aurez compris ce que ça signifierait : maintien ou retour de conditions dépressionnaires au moins sur le Nord de la France. La vaccination serait rendue obligatoire contre la déprime alors qu’il resterait 15 jours de congés pour la plupart des gens !
Hormis sur le pourtour méditerranéen, les plages ne seraient pas prises d’assaut.
Le gros de la dégradation (orageuse) devrait toucher le quart Sud-Est selon la position de la (ou des) gouttes froides.
La conséquence serait un rafraichissement plus global durant le week-end.
Par la suite, les hautes pressions reviendraient par le Sud-Ouest asséchant la masse d’air sur l’ensemble de la France et avec une remontée des températures.
A priori les hautes pressions se décaleraient vers le Royaume Uni voire jusqu’à la Scandinavie ; dans un tel cas, le flux basculerait au Nord-Est puis à l’Est-Sud-Est.
L’ensoleillement serait alors meilleur excepté sur les Vosges, le Jura et le Nord des Alpes concernés par une évolution diurne.
Cependant, la conséquence principale serait une envolée des températures.
Irions-nous vers un premier et véritable coup de chaud sur le pays ? avec de nouveaux de forts orages comme souvent à cette période de l’année ? https://www.youtube.com/watch?v=UqQ1LqTqml4