Pour les grandes marées d’équinoxe de printemps, la modélisation maintiendrait une situation bien plus favorable au flux océanique que début Mars.
Après, il faut toujours rester prudent avec les hautes pressions refaisant surface avec l’échéance approchant.
Or, avec des coefficients dépassant les 110, la pleine mer du Mardi 30 Mars 2021 nécessiterait probablement une vigilance particulière par rapport au risque de submersion marine.
Les conditions dépressionnaires devraient s’accentuer sur le pays avec de possibles coups de vent ; cependant, ces épisodes de vent fort arriveraient sur des coefficients atteignant voire dépassant les 100 !
Hormis le CEP qui met un anticyclone Scandinave avec un déploiement de la dorsale sur le Royaume Uni, les autres modèles tendraient vers un flux de Sud à Sud-Ouest toujours aussi mou.
Cependant, au large, l’agitation serait intense avec une succession de dépression en Islande à 975 hPa voire moins.
La houle générée parviendrait jusqu’à l’ensemble des côtes ce qui pourrait nécessiter une surveillance avec les coefficients de marées dépassant les 100 ; pour autant, il y a de fortes chances qu’on se dirige vers du « grand classique ».
Côté temps, ce serait globalement toujours le printemps.
Les scénarios prévoyant le retour de l’hiver sembleraient reporter de jour en jour.
La tendance qui ressortirait serait un dégradé Est (continental) / Ouest (océanique ?) un peu plus prononcé.
Ainsi, les températures pourraient davantage baisser sur le Nord-Est de la France ; l’amplitude thermique serait alors plus important entre Brest et Strasbourg pour ne citer que ces deux villes.