Un courant dépressionnaire pourrait persister et signer durant le viaduc de la Toussaint ; côté couleur du ciel, le gris prédominerait ; au niveau des températures, par rapport au flux océanique, la douceur prédominerait malgré une légère baisse.
La modélisation irait vers le maintien d’un flux d’Ouest dépressionnaire ; cette situation aboutirait à des perturbations toujours aussi intenses et une baisse un peu plus marquée des températures.
De nouveau, les basses pressions pourraient revenir par l’Ouest notamment via le Golfe de Gascogne sous forme d’une potentielle dégradation orageuse (à confirmer vu l’échéance).
Cette dégradation aurait tendance à se généraliser à tout le pays en cours de week-end et début de semaine suivante.
Côté grandes marées, les coefficients atteindraient les 101 le Lundi ; si la surcote serait possible, la houle n’est pour l’instant pas prévue intense : là aussi la confirmation est de mise.
En revanche, la masse d’air resterait douce malgré une baisse du mercure.
A la base, les modèles tendaient vers des hautes pressions à perte de vue ; finalement, le scénario dépressionnaire pourrait se maintenir voire même peut-être s’amplifier.
Nous privilégions un scénario « intermédiaire » : les hautes pressions pourraient se reformer sur l’Océan mais n’empêcherait pas une dépression de circuler notamment sur l’Est et le Sud.
La conséquence serait un basculement temporaire du flux au Nord-Ouest apportant pas mal de grains et une fraicheur assez relative.
Une nouvelle offensive pluvio orageuse serait possible sur le quart Sud-Est en marge d’une dépression circulant sur tout ou partie de la France.
Il s’ensuivrait une sorte de courant océanique potentiellement durable.
La modélisation semblerait hésiter entre un courant d’Ouest anticyclonique ou un flux dépressionnaire ; au final, nous pourrions avoir un peu des deux.
Pour l’instant, nous privilégions le scénario du défilé de perturbations mais avec moins d’accumulations d’eau que la semaine précédente.
Une nouvelle offensive orageuse débarquerait par l’Ouest en marge d’une énième goutte froide ; elle pourrait être suivie d’une dorsale asséchant considérablement la masse d’air donnant un ressenti moins automnal.
A nouveau, une composante Ouest apporterait son lot d’averses partout sauf sur les régions bordant la Mer Méditerranée ; ce serait du grand classique à cette période de l’année.
Une houle cyclonique pourrait se produire au moment des plus grandes hauteurs d’eau et avec probablement une surcote ; cette situation serait à surveiller le cas échéant vis à vis du risque de submersion marine.
Côté temps, sans surprises, les averses se feraient nombreuses sauf sur le pourtour méditerranéen où le vent d’Ouest assécherait la masse d’air.
Pas de changements a priori ; nous aurions toujours la présence des basses pressions sur les îles britanniques et un anticyclone sur le Sud de la France. Ce serait du grand classique à cette période de l’année.
Après une brève période anticyclonique, une énième offensive orageuse arriverait par le Sud-Ouest ; elle pourrait cette fois favoriser la porte ouverte à un courant océanique durable soit conforme à ce que mettent les modèles allant jusqu’à 4 semaines.
La modélisation n’aurait quasiment plus aucun doute sur un courant dépressionnaire qui reviendrait pile pour les grandes marées atteignant les 105 le 11 Septembre.
La houle serait fortement présente après plusieurs mois de calme ; prudence pour ces premières marées même si celles de Septembre sont calmes la plupart du temps.
Rare où les grandes marées donnent quelque chose au mois de Septembre côté houle ; mais ça peut arriver comme en 2019 ; voir notre vidéo via https://www.youtube.com/watch?v=RlwFXncjM4A
Côté temps, on devrait retrouver un dégradé Nord (humide) – Sud (sec).
Une dégradation orageuse majeure serait entrevue une semaine à l’avance soit une échéance lointaine pour ce type de prévisions ; il resterait à savoir si quelques jours voire plusieurs heures avant une telle prévision se maintiendrait : quoi qu’il en soit, le coup de chaud entrevue ne serait pas durable de part la présence nombreuse des gouttes froides.
Alors que les retours des vacances d’été se feraient plus nombreux que jamais, Dame Nature se recouvrirait d’un temps pouvant basculer dans l’automne tout comme ayant la possibilité de rester dans l’été : les modèles ne sont pas calés sur ce point.
Nous pensons que nous pourrions avoir un peu des deux : passage de quelques perturbations surtout au Nord de la Loire, temps plus estival au Sud.
Si la dégradation orageuse devait se confirmer, elle durerait potentiellement quelques jours sur le Sud et l’Est ; à l’Ouest, les hautes pressions feraient déjà leur retour y asséchant la masse d’air avec le spectre de la sécheresse en surface pouvant revenir très rapidement.
La modélisation dite ensembliste hésiterait entre un flux d’Ouest anticyclonique et un courant dépressionnaire même si ce dernier a tendance à être plus présent dans les réactualisations ; la modélisation saisonnière serait plus favorable à un temps automnal.
Il se pourrait qu’il y ait un peu des deux pour les Aoutiens durant cette première décade : alternance entre averses et éclaircies surtout au Nord de la Loire.
Les hautes pressions pourraient revenir temporairement sur le Royaume Uni faisant basculer le flux à l’Est.
Cependant, une énième goutte froide espagnole remonterait pour provoquer a priori de l’instabilité plus forte ; elle pourrait se généraliser à tout le pays durant ce week-end : évidemment, cette tendance est rendue fragile de part l’échéance et surtout des précédents qui se sont révélés pour la plupart des flops.
La plupart des scénarios tendrait à décaler les hautes pressions sur le Sud et l’Est de la France ; ce serait alors reparti pour un flux d’Ouest-Sud-Ouest anticyclonique avec une chaleur épargnant grosso modo un grand quart Nord-Ouest.
Avec des coefficients de marée dépassant les 95, ce qui resterait de la houle entrerait atteindrait les côtes ; de là à parler de risques de submersion marine, la période de retour est de 15 ans ; la dernière fois que des vagues dignes de celles d’un mois de Février s’étaient produites au mois d’Aout, c’était en 2016 ; vidéo sur https://www.youtube.com/watch?v=1LcUYIVH890
Autrement, le reste du pays (Est et Sud) se retrouverait sous le soleil et une masse d’air redevenant plus chaude.