Même si les coefficients de marée diminueraient, avec le courant d’Ouest s’intensifiant, le risque de submersion marine serait davantage d’actualité pour le début de la saison automnale.
Côté temps, les précipitations seraient abondantes sur toutes les régions sauf le quart Sud-Est.
Les modèles mettraient toujours un courant océanique ; cependant, à échéance rapprochée, le flux d’Ouest perd en intensité pour même parfois disparaitre.
Cependant, l’anticyclone GAYA a résisté bien plus que prévu, empêchant tout retour de courant d’Ouest : de quoi démarrer la saison automnale en douceur et même en fortes chaleurs.
Le Mardi 7 Septembre 2021 fut marqué par une des journées les plus chaudes jamais enregistrées pour un mois de Septembre.
Cette forte chaleur (30,4°C) a favorisé le phénomène de dilatation : à l’origine, il devait y avoir une décote mais ce fut une surcote de 7 cm qui fut relevée.
La température la veille (Mardi 7) avait atteint les 30,4°C à la station de Dinard Saint Malo.
Cependant, le record absolu de 33,1°C relevés le 1er Septembre 1961 n’a jamais été mis en danger.
En cours d’après-midi et jusqu’en soirée, le vent de terre a favorisé une forte chaleur qui s’est maintenu durant la nuit.
Dans ces conditions, avec la remontée d’une goutte froide évoluant en dépression, le conflit de masses d’air entre le sol et en altitude devenaient trop important.
Cette période devrait être une zone de transition entre le flux méridien et les prémices d’un flux océanique ; ce serait par conséquent une période où l’été pourrait laisser place à l’automne.
Le système dépressionnaire prendrait de l’ampleur sur l’Islande et le Royaume Uni générant un train de houle sur les côtes françaises : le timing serait alors parfait pour les grandes marées (coefficient 100 et 101 les 8 et 9).
Côté temps, nous retrouverions le défilé de perturbations tel que nous avons connu lors de la première quinzaine d’Aout excepté sur le quart Sud-Est protégé par le vent d’Ouest.
Une offensive orageuse ne serait pas à exclure encore une fois un week-end, le dernier pour la plupart des gens qui auront eu la possibilité de prendre des congés et surtout d’en profiter.
Évidemment, vu l’échéance, cette tendance demanderait confirmation.
Globalement, les hautes pressions résisteraient encore pas mal de temps sur les îles britanniques occasionnant un flux d’Est dominant.
Le système dépressionnaire reviendrait sur l’Islande et sur le Royaume Uni ; dans une telle situation, les premiers jours précédents la rentrée seraient humides sur un grand quart Nord-Ouest avant une généralisation ensuite ?