Prévisions saisonnières pour la France et le reste de l'Europe
1ère quinzaine
Du 1er jusque vers le 9, les
indices liés aux océans AO (Arctique) et NAO (Atlantique Nord)
ainsi que les modèles de prévisions à très long terme tendraient
vers un courant dépressionnaire de secteur nordique
(Ouest-Nord-Ouest).
Avec le froid généré, les précipitations dites solides auraient alors davantage de chances de sévir dans l'Est.
Du 10 jusque vers le 15, à
nouveau l'ensemble des paramètres solaires atteindraient des
sommets ; le flux océanique prendrait des allures zonales avec
des précipitations abondantes sur quasiment tout le pays.
2ème quinzaine
Du 16 jusque vers le 28, pas
de changements normalement. Le système dépressionnaire prendrait
ses aises sur les îles britanniques.
La vigilance pourrait alors être de mise avec des grandes marées
coefficient 111 et des hauteurs d'eau théoriques pas vu depuis
des années. La moindre surcote conjuguée à une houle donnerait
des marées dantesques.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
La
fin de l'hiver météorologique 2023 serait peut-être des plus
agitées avec des perturbations à la fois nombreuses et
concernant toute la France ; dans ces conditions, les
accumulations d'eau seraient considérables (+40%) et le soleil
porté disparu (-20%).
Quant aux températures, l'anomalie serait au-dessus de la
normale de la période 1991-2020 (+0,5°C).
L'hiver
2022-2023
pourrait au final être du grand classique au niveau des
températures (proches de la normale de la période 1991-2020 ?)
; en revanche, il serait excédentaire sur le plan des
précipitations (+15%) ; dans cette configuration,
l'ensoleillement aurait du plomb dans l'aile (-10%).
MARS 2023
1ère quinzaine
Du 1er jusque vers le 15,
les paramètres liés au soleil resteraient très élevés ce qui
maintiendraient les basses pressions sur le Royaume Uni avec un
débordement possible sur la France ; les accumulations d'eau
seraient alors importantes une nouvelle fois.
Un débordement des fortes précipitations sur le pourtour
méditerranéen serait possible.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 31, a priori, le champ de pression
resterait élevé du Portugal jusqu'à la Scandinavie en passant
par la France et le Bénélux ; au moment d'une nouvelle période
de grandes marées d'équinoxe, le risque de surcote diminuerait
mais la houle longue serait d'actualité ; par conséquent les
risques de submersion se feraient remarquées.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
Le
début du printemps météorologique 2023 débuterait un peu comme
l'hiver aurait terminé : dans l'humidité.
Le flux océanique ne perdrait pas vraiment de sa superbe et le
système dépressionnaire au large pourrait même s'accentuer.
La principale conséquence serait un nouvel excédent en
précipitations (+20%) sur fond d'ensoleillement faible sauf
pourtour méditerranéen et des températures probablement dans les
normales saisonnières.
AVRIL 2023
1ère
quinzaine
Du
1er jusque vers le 10, tous les paramètres liés au
soleil prendraient de l'ampleur laissant penser à un véritable
courant d'Ouest.
Les précipitations seraient une nouvelle fois abondantes via un
défilé de perturbations en continu.
Du 11 jusque vers le 15,
à nouveau le flux d'électrons chuterait ; un réhaussement de la
pression atmosphérique se ferait sur l'Est des îles britanniques
tandis que l'anticyclone se maintiendrait sur l'Europe centrale.
En parallèle, les basses pressions reprendraient le pouvoir sur
le Portugal, l'Espagne, le Maghreb et l'Italie.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, le flux pourrait rester de
secteur Sud à Sud-Ouest apportant une douceur remarquable et des
précipitations en quantités fortement aléatoires (sous forme
d'orages ?).
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
Le
coeur du printemps météorologique 2023 serait marqué par une
advection d'air chaud et instable ; les premiers orages d'été
pourraient apparaitre dans ce type de configuration.
L'anomalie thermique serait logiquement positive (+0,5°C) sur
fond d'ensoleillement assez juste et de précipitations pouvant
être dans l'excédent (+30%).
MAI 2023
1ère
quinzaine
Du 1er jusque vers
le 15, tous les paramètres solaires atteindraient des
sommets ; à cette période de l'année, les basses pressions
domineraient toute la France comme coincées entre l'anticyclone
britannique et son homologue Allemand/Scandinave.
2ème quinzaine
Du 16 jusque vers le 27, le flux d'électrons remonterait un peu laissant une période anticyclonique sur la France ; cependant, les averses pourraient persister localement mais dans une masse d'air plus douce.
Du
28 jusque vers le 31, à nouveau, les basses pressions
l'emporteraient sur la France prenant la forme d'une masse d'air
plus humide et plus fraiche.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
La
fin du printemps météorologique 2023 serait marquée par un flux
dépressionnaire ; les températures seraient alors contrastées
pour la saison (anomalie 0,0°C).
L'air chaud et instable prendrait la forme de nombreuses
cellules orageuses sur le pays aboutissant à des accumulations
encore excédentaires (+20%) et un ensoleillement assez faible
(-5%).
Le
printemps
2023 serait assez fortement humide (+20%) avec un soleil qui
aurait du mal à exister et des températures des plus
classiques à cette période de l'année.
Tendance pour l'été 2023 (Juin, Juillet et
Aout)
JUIN 2023
Du
1er jusque vers le 10, peu de changements avec
toujours des paramètres solaires très élevées.
Le temps resterait dépressionnaire sur le pays. Les averses se feraient encore nombreuses dans une masse d'air plutot fraiche par rapport à la moyenne de la période 1991-2020.
Du 11 jusque vers le 30, la chute du flux d'électrons permettrait d'avoir des hautes pressions majoritaires de la Scandinavie au Portugal en incluant l'Allemagne, le Bénélux, la France, la Suisse, l'Espagne.
En
parallèle, le système dépressionnaire se replierait sur l'Ouest
des îles britanniques.
Dans l'ensemble
Le début de l'été météorologique 2023 se ferait dans une chaleur mais qui n'aurait a priori rien à voir avec celle de l'an dernier ; le flux de Sud-Ouest serait majoritairement anticyclonique aboutissant à une chaleur potentiellement modérée (+0,5°C), moins de précipitations (déficit de 5%) et un meilleur ensoleillement.
JUILLET 2023
Du
1er jusque vers le 31, la hausse du flux d'électrons
entrainerait une baisse de la pression atmosphérique moyenne sur
la Scandinavie et probablement sur le Nord de la France.
Le Sud resterait sous influence anticyclonique.
En gros
Le coeur de l'été météo 2023 ne devrait rien à voir de particulier avec une France potentiellement coupée en deux ; en effet, le flux d'Ouest le plus souvent anticyclonique rejetterait les précipitations sur le Pas de Calais, la Picardie ; il maintiendrait un temps sec et assez chaud sinon.
D'où une anomalie thermique moyenne proche de la normale à l'échelle du pays (0,0°C) avec peu de précipitations (déficit -5%) et un ensoleillement classique.
AOUT 2023
Du
1er jusque vers le 31, les premières tendances
maintiendraient un champ de pression faible sur la moitié Nord,
à peine élevé au Sud ; pas terrible à cette période de l'année.
Au final
La fin de l'été météorologique 2023 prendrait déjà des allures automnales avec un vent d'Ouest dominant ; les perturbations seraient souvent peu actives sur le plan des précipitations (déficit de 5%) mais occasionneraient une forte couverture nuageuse surtout sur les côtes de la Manche.
Il
faudrait aller vers le Sud-Est pour espérer un soleil durable.
D'où des températures assez proches de la normale (+0,25°C).
L'été 2023 ne devrait rien à voir de
particulier et pourrait même être potentiellement maussade
au Nord de la Loire.