Les dates importantes dans la prise de conscience du changement climatique

"Faisons vite ! ça chauffe !" tel est le mot d'ordre décrété par l'ADEME lors du lancement de sa campagne dans la pespective du réchauffement climatique.

Nous allons voir que la prise de conscience des évolutions défavorables de la machine qu'est l'atmosphère remonte à presque 200 ans !

1824

Effet de serre découvert par Jean Baptiste Fourier (1768-1830), mathématicien français.

1860

John Tyndall (1820-1893), physicien irlandais, désigne la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone comme responsables de l'effet de serre.

1861

Début des observations météorologiques sur le territoire français.

1896

Svante Arrhénius (1859-1927), chimiste suédois, effectue une description de l'effet de serre ; la combustion d'éléments fossiles augmente la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère : les plantes ont une croissance stimulée favorisant une production de nourriture plus importante pouvant satisfaire les besoins de l'ensemble de la population mondiale.

En revanche, Svante Arrhénius s'est lourdement trompé en affirmant que la répartition des masses serait égale sur l'ensemble de la surface de la Terre.

1957

Coup d'envoi des mesures de la concentration de CO2 dans l'atmosphère lors de l'année internationale de la géophysique.

1967

Premières prévisions de l'élévation de la température moyenne d'ici la fin du siècle : +2,5°C

1972

Le réchauffement climatique est abordé pour la première fois lors de la conférence de Stockholm sur l'environnement.

1979

Première conférence mondiale sur le climat à Genève.

1985

Pour la première fois, des mesures font état d'un trou dans la couche d'ozone stratosphérique au-dessus de l'Antarctique : première prise de conscience des conséquences des activités humaines à l'échelon mondial et non plus au niveau local.

1987

Sondage d'une carotte de Vostok (Antarctique) indiquant la corrélation entre les variations de la température de l'air et la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre : les cycles climatiques sont mis en évidence et font état d'une variation de la température moyenne ne dépassant pas les 4°C entre les périodes de réchauffement et les glaciations.

1988

Création du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat) conjointe de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).

1990

Premier rapport du GIEC : le réchauffement climatique est comparable à une élévation naturelle de la température moyenne de l'air.

1991

Création du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) : c'est un organisme alimenté par des fonds provenant de contributions des pays développés dans le but d'aider les pays en voie de développements à protéger la biodiversité menacée par le réchauffement climatique.

1992

Signature des accords de Rio dans laquelle les pays développés s'engagent à stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990.

1995

Deuxième rapport du GIEC : il prévoit un réchauffement de 1°C à 3,5°C d'ici 2100 et une élévation du niveau de la mer jusqu'à 1 mètre, ce qui serait dû aux activités humaines.

1997

Protocole de Kyoto : il fixe une réduction de 5% des émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990.

Cette année, la température du globe a été supérieure de 0,44°C par rapport à la moyenne calculée entre 1961 et 1990 !

2000

L'OMM affirme que le 20ème siècle est le plus chaud du millénaire et la décénie 1990 la plus chaude depuis 1860.

2001

Troisième rapport du GIEC : la température moyenne du globe pourrait augmenter de 1 à 6°C et le niveau des mers de 10 à 90 cm d'ici à 2100 selon les modèles climatologiques.

2003

L'année 2003 est la plus chaude jamais enregistrée après 1998 et 2002.

2004

La Russie ratifie le protocole de Kyoto.

2005

16 Février : mise en application du protocole de Kyoto.

2007

Quatrième rapport du GIEC :

-Le réchauffement climatique est une réalité.

-Les 11 années les plus chaudes ont été enregistées au cours des 12 dernières années.

-Jamais les concentrations de CO2 et de méthane n'ont été aussi élevées depuis plus de 650 000 ans !

-Le paradoxe est qu'avec le réchauffement, les plantes absorbent de moins en moins le CO2.

-Si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la température moyenne du globe pourrait augmenter jusqu'à 4°C (jusqu'à 8°C dans l'Arctique) d'ici 2100 !

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